Luke et Jon de Robert Williams

(Editions Roman Nil, 218 pages, 2013)

Moment de lecture doux et poétique.Mais aussi un moment d'analyse et de réflexions.

Luke a 13 ans. Il a perdu sa maman , Megan, dans un accident de voiture il y a peu de temps.
Son papa, Gerald, sombre dans la dépression et l'alcool.
Devant de gros problèmes financiers, ils sont amenés à déménager dans la petite ville de Duerdale (Angleterre).
Là, il rencontre Jon, un garçon de son âge,  qui vit avec ses grands parents.
Il est solitaire et exclu au collège.Il sert de bouc-émissaire.

[...] Jon se mettait à parler.Je le regardais parler, je regardais ses tics et ses tocs, ses sursauts et ses soubresauts. Il ressemblait à un petit animal sauvage. Un qui serait tout en bas de la chaîne  alimentaire, là où il y a le plus de prédateurs, jamais détendu , toujours sur le qui-vive.

Ils vont unir leur solitude et leurs malheurs pour retrouver un peu d'espoir et des raisons de sourire.

Quelqu'un s'en va et ceux qui restent sont transformés, plus rien ni personne n'est pareil.

La lutte va être dure face aux autres élèves infectes, aux services sociaux, à la dépression, aux conclusions et aux doutes dans l'enquête sur l'accident de Megan (qui était bipolaire),...

Un livre qui fait réfléchir doucement sur la différence et l'acceptation de l'autre.