(Editions Grands Romans Points, 185 pages, 2012) |
Léonor de Récondo, avec beaucoup de poésie et de simplicité, parle de l'exil.
Aïta et Ama, ainsi que leurs trois fils et d'autres membres de la famille, sont obligés de fuir l'Espagne.
Nous sommes en 1936 et les dictatures avancent...
Ils s'installent à Hendaye, en France, chez Mademoiselle Églantine.
Là, la vie suit son cours.Les enfants s'amusent, Aïta s'occupe du jardin et sa femme de la maison.
Mais le manque du pays et le début de la seconde guerre mondiale vont apporter de la tristesse, des questions et de la peur.
La guerre, c'est cela aussi: l'imaginaire d'un enfant qui passe de la lumière à l'ombre.
Comment vivre loin de son pays et de ses racines?
Comment avancer sans s'apitoyer ni oublier le passé?
L'écriture est douce et chantante.
Aïta m'a dit que ce n'était pas un bol pour boire, mais un récipient à rêves, où ce ne sont pas les lèvres qui se posent mais les yeux qui se perdent.
J'ai fini ce roman la larme à l’œil.
Merci Eliz.
J'ai beaucoup aimé ce court roman, il est souvent très émouvant.
RépondreSupprimerOh oui... Il est aussi nostalgique.
SupprimerIl est à Eliz? Il me plairait bien...
RépondreSupprimerNon, c'est Eliz qui me l'a offert. Je peux te le passer.
SupprimerOh je pensais avoir confirmer mon commentaire..
RépondreSupprimerJ'hésite à lire celui-ci ou "Amours" de la même auteure...l'as-tu lu?
"confirmé" c'est mieux. ��
RépondreSupprimerJe suis désolée je ne l'ai pas lu. C'est un auteur à découvrir.
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