(Editions Hachette, 158 pages, 1988) |
Et voilà comment ce roman est tombé sur ma PAL.
Et pas de regrets !
Désirée a 16 ans. Elle est orpheline. Mama Euralie et Tonton Julian s'occupent d'elle.
En échange, elle travaille dans les champs et à la maison.
Mais elle rêve d'un ailleurs.
Elle se voit dans une de ces belles automobiles qui passent de temps en temps sur l’île.
Un jour, l'une d'elles s'écrase contre un arbre. Le beau Daniel est à l'intérieur, blessé.
Bouleversée, Désirée l'aide et s'occupe de lui jour après jour.
Une grosse tempête passe et le riche père de Daniel vient enfin récupérer son fils.
Meurtrie, elle décide avec l'aide de certains Dieux de le retrouver, et pourquoi pas de l'épouser.
"A celle qui rêve tout est possible, dit l'une. P'tite fille, retourne dormir, va"
Le chemin est long et les obstacles sont nombreux.
Désirée oublie qu'elle est juste une paysanne noire et que Daniel est un riche homme métis.
"Nous, paysans, nous haïssons les patrons parce qu'ils méprisent notre couleur de peau. Et eux nous haïssent parce que notre couleur de peau leur rappelle trop qu'eux aussi ont du sang noir dans les veines. C'est cela , mon enfant, la malédiction des Antilles et le fruit de l'esclavage de nos pères.
C'est une belle histoire d'amour, de patience, de croyance, de volonté...
On y parle de la différence, de l'importance du milieu social, de la pauvreté et du regard des autres.
Un roman qui m'a plu à ma plus grande surprise.
C'est une nouvelle participation au challenge lancé par Cajou. (mon équipe ici )
Oula. La couverture m'aurait fait fuir.... Comme quoi...
RépondreSupprimerEt oui ! La couverture est repoussante, on est d'accord ;)
SupprimerTant mieux si tu as passé un bon moment avec ce livre... dont la couverture m'aurait fait fuir moi aussi. ;)
RépondreSupprimerLa quatrième de couverture m'avait donné envie et le petit prix bien sur...
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